La semaine s'est vite passée. Comme je vous avez dit, je suis un grand lunatique. L'italien... Bah il me saoule. Les chichis chouchous So Romantic c'est très vite trop, too much, overdubbed... J'continue à répondre sporadiquement à ses messages en espérant qu'il se lassera vite. Il faut le dire, je n'ai vraiment aucun affect pour la rupture. Cet instant de torture émotionnelle que deux êtres s'imposent, enfin qu'un être impose souvent à l'autre, me sidère. Il ne faut pas croire d'ailleurs que c'est le largué la pauvre victime chaque fois.
Celui-ci est même souvent déçu que cette situation de mots hésitants, de phrases mal formulées, d'idée mal amenées, de quiproquos déguisées et souvent de larmes ou de colères. Bref, une vraie torture je le répète. Combien de fois quand un homme se fait jeté ne dit-il pas : " t'aurais pu venir me le dire en face!" Mais mec!! à quoi ça va servir que je me tape 1 h 30 de train, de métro et de bus, pour venir te voir, te dire un truc qui va pas te plaire et te faire de la peine alors que je peux abréger la souffrance en te le disant par téléphone! A quoi bon s'infliger cette confrontation alors que ça fait pas un mois qu'on se fréquente? (Attention, je ne dis pas, quand on fréquente quelqu'un depuis plusieurs années les choses ne sont pas les mêmes).
Cela étant dit, je suis personnellement plutôt en forme, bien qu'un rhume de merde tente de me clouer au lit sans y parvenir. Je suis nostalgique d'un certain climat.
Le beau temps, le béton et le bruit de Monaco me rend parfois penseur. J'en suis même pris parfois d'une certaine peine.
Alors hier, quand les nuages gris sont venus couvrir le ciel, que le vent froid a commencé à souffler et que de la neige fondue s'est mise tombé, je me suis assis sur un banc dans le parc du Nouveau Musée National de Monaco, et j'ai regardé la mer se découpant dans l'horizon grisâtre, à travers ces arbres oscillant dans une brise de vert et de noir. Sans aucune raison, je me suis mis à pleurer. Pas des larmes de tristesses, non, des larmes de plénitude.
J'avais l'impression que j'étais là, au bon moment, au bon endroit, et que rien n'aurait jamais pu me perturber. Je me sentais bien. Je crois que les parcs sont les endroits qui me manquent le plus de ma vie Lyonnaise. On ne peut pas enlever à un Lyonnais son envie d'aller se promener au Parc de la Tête d'Or. Encore moins un matin d'hiver, suivant une nuit neigeuse.
Celui-ci est même souvent déçu que cette situation de mots hésitants, de phrases mal formulées, d'idée mal amenées, de quiproquos déguisées et souvent de larmes ou de colères. Bref, une vraie torture je le répète. Combien de fois quand un homme se fait jeté ne dit-il pas : " t'aurais pu venir me le dire en face!" Mais mec!! à quoi ça va servir que je me tape 1 h 30 de train, de métro et de bus, pour venir te voir, te dire un truc qui va pas te plaire et te faire de la peine alors que je peux abréger la souffrance en te le disant par téléphone! A quoi bon s'infliger cette confrontation alors que ça fait pas un mois qu'on se fréquente? (Attention, je ne dis pas, quand on fréquente quelqu'un depuis plusieurs années les choses ne sont pas les mêmes).
Cela étant dit, je suis personnellement plutôt en forme, bien qu'un rhume de merde tente de me clouer au lit sans y parvenir. Je suis nostalgique d'un certain climat.
Le beau temps, le béton et le bruit de Monaco me rend parfois penseur. J'en suis même pris parfois d'une certaine peine.
Alors hier, quand les nuages gris sont venus couvrir le ciel, que le vent froid a commencé à souffler et que de la neige fondue s'est mise tombé, je me suis assis sur un banc dans le parc du Nouveau Musée National de Monaco, et j'ai regardé la mer se découpant dans l'horizon grisâtre, à travers ces arbres oscillant dans une brise de vert et de noir. Sans aucune raison, je me suis mis à pleurer. Pas des larmes de tristesses, non, des larmes de plénitude.
J'avais l'impression que j'étais là, au bon moment, au bon endroit, et que rien n'aurait jamais pu me perturber. Je me sentais bien. Je crois que les parcs sont les endroits qui me manquent le plus de ma vie Lyonnaise. On ne peut pas enlever à un Lyonnais son envie d'aller se promener au Parc de la Tête d'Or. Encore moins un matin d'hiver, suivant une nuit neigeuse.
Il n'est pas plus agréable à vivre qu'une ville bruyante sous la neige. La neige étouffe le son, et installe une sensation de calme et de sérénité qu'on ne retrouvera aucunement dans les stations de ski où les touristes se bousculent. Le silence de la neige me rend heureux. Il me manque. J'aimerais
le vivre plus souvent, plus longtemps. J'aimerais déménager, dans un pays où la neige tombe, où le ciel est gris, mais chatoie ponctuellement de lumières solaires. J'aimerais prendre mes valises et quitter Monaco, alors même que c'est une ville où je me sens bien. Il me reste encore au minimum deux années avant la fin de mes études. Ensuite, je pourrais prendre mon envol pour un autre état, une autre nation, une autre façon de penser.
Je me sens vivre aujourd'hui, j'aimerais déjà vivre demain.
Je me sens vivre aujourd'hui, j'aimerais déjà vivre demain.