Jeudi 18 octobre 2012 à 15:31

La semaine s'est vite passée. Comme je vous avez dit, je suis un grand lunatique. L'italien... Bah il me saoule. Les chichis chouchous So Romantic c'est très vite trop, too much,  overdubbed... J'continue à répondre sporadiquement à ses messages en espérant qu'il se lassera vite. Il faut le dire, je n'ai vraiment aucun affect pour la rupture. Cet instant de torture émotionnelle que deux êtres s'imposent, enfin qu'un être impose souvent à l'autre, me sidère. Il ne faut pas croire d'ailleurs que c'est le largué la pauvre victime  chaque fois.  

Celui-ci est même souvent déçu que cette situation de mots hésitants, de phrases mal formulées, d'idée mal amenées, de quiproquos déguisées et souvent de larmes ou de colères. Bref, une vraie torture je le répète. Combien de fois quand un homme se fait jeté ne dit-il pas : " t'aurais pu venir me le dire en face!"  Mais mec!! à quoi ça va servir que je me tape 1 h 30 de train, de métro et de bus, pour venir te voir, te dire un truc qui va pas te plaire et te faire de la peine alors que je peux abréger la souffrance en te le disant par téléphone! A quoi bon s'infliger cette confrontation alors que ça fait pas un mois qu'on se fréquente? (Attention, je ne dis pas, quand on fréquente quelqu'un depuis plusieurs années les choses ne sont pas les mêmes).

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Cela étant dit, je suis personnellement plutôt en forme, bien qu'un rhume de merde tente de me clouer au lit sans y parvenir. Je suis nostalgique d'un certain climat.

Le beau temps, le béton et le bruit de Monaco me rend parfois penseur. J'en suis même pris parfois d'une certaine peine.

Alors hier, quand les nuages gris sont venus couvrir le ciel, que le vent froid a commencé à souffler et que de la neige fondue s'est mise tombé, je me suis assis sur un banc dans le parc du Nouveau Musée National de Monaco, et j'ai regardé la mer se découpant dans l'horizon grisâtre, à travers ces arbres oscillant dans une brise de vert et de noir. Sans aucune raison, je me suis mis à pleurer. Pas des larmes de tristesses, non, des larmes de plénitude. 
J'avais l'impression que j'étais là, au bon moment, au bon endroit, et que rien n'aurait jamais pu me perturber. Je me sentais bien. Je crois que les parcs sont les endroits qui me manquent le plus de ma vie Lyonnaise. On ne peut pas enlever à un Lyonnais son envie d'aller se promener au Parc de la Tête d'Or. Encore moins un matin d'hiver, suivant une nuit neigeuse.
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Il n'est pas plus agréable à vivre qu'une ville bruyante sous la neige. La neige étouffe le son, et installe une sensation de calme et de sérénité qu'on ne retrouvera aucunement dans les stations de ski où les touristes se bousculent. Le silence de la neige me rend heureux. Il me manque. J'aimerais 
le vivre plus souvent, plus longtemps. J'aimerais déménager, dans un pays où la neige tombe, où le ciel est gris, mais chatoie ponctuellement de lumières solaires. J'aimerais prendre mes valises et quitter Monaco, alors même que c'est une ville où je me sens bien. Il me reste encore au minimum deux années avant la fin de mes études. Ensuite, je pourrais prendre mon envol pour un autre état, une autre nation, une autre façon de penser.

Je me sens vivre aujourd'hui, j'aimerais déjà vivre demain.

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Jeudi 11 octobre 2012 à 2:15

 Je me lève à 11h ce matin. Il m'a déjà écrit : "Bonjour" qu'il dit son texto. J'répond.On décide de monter dans le même train afin de se retrouver à Nice en même temps.

Avenue Jean Médecin, Nice Etoile, Place Masséna... Fast food chinois (bon décidément après le McDo hier soir, va falloir que j'lui apprenne ce que c'est de la bonne bouffe!). 

Nous sommes repus, et montons faire le tour du Château de Nice, je n'y étais jamais monté. La vue est splendide. Le blason de Nice est redoré dans mon esprit alors même que je commençais à me dire que cette ville était profondément banale. On passe devant un cascade magnifique. Nous sommes assis à l'ombre d'un arbre, sirotant deux granitas aux citrons tout juste achetées.

http://nurse-tony.cowblog.fr/images/IMG0216.jpgNous nous posons plus tard sur un banc un peu planqué, et nous câlinons à  l'abri des regards. Il fait beau et chaud. J'aime le mois d'Octobre à Nice. J'aime le moi d'Octobre à Nice. Alors que nous marchons, je tends les bras, la tête vers le ciel, tentant d'exposer les cellules de ma peau à la chaleur du soleil et pousse ces mots dans un soupir de plénitude : "Aaaah! J'suis en kiff avec ce soleil!" Il me regarde et me rétorque, les yeux brillants : "Moi jé n'aies pas bésoin du Soléil pourrrr kiffér, jé t'aies à côté dé moi!" 
So Romantic!

Virgin Megastore, prêt à faire chauffer la carte bleu pour des conneries tels que des bannettes de rangements, un superbe calendrier avec des photos de Lyon (ma ville me manque) et un coussin en forme de loup (oui j'achète l'ennemi pour qu'il me serve de coussin!). Arriver en caisse, le voilà pas qu'il s'éloigne avec mon nouvel oreiller pour aller le payer avec sa carte de crédit! Bordel, il fout quoi?

Il arrive, me colle un baiser sur les lèvres et me glisse : Tou lé sait qué c'est un pétit cadeau pourrrr toi!" So Romantic 2! 
http://nurse-tony.cowblog.fr/images/IMG0219.jpgUn tour chez Lush, une vendeuse hors du commun qui a sûrement sniffer ses savons aux parfums naturels tellement de fois que ça lui ait monté au cerveau. J'me suis acheter un masque, si c'est pas "so gay!"
On reprend le train, direction Vintimille, il veut me montrer La Croce Rossa (la Croix-Rouge italienne), là où il travaille comme bénévole. Puis on prend sa voiture et on se perd dans l'arrière pays. Il fait nuit noir, on s'arrête dans un coin sombre, et on commence à pousser le bouchon plus loin. Et là il me dit pas quoi : "jé préfèréré qu'on attende avant dé continouer parce qué jé veux qué notrrrré prémièré fois éllé soit parfaite, et y a rrrien dé mieux qué lé confort d'un lit!" So romantic 3!

On s'est quand même appliquer à se donner envie puis il m'a fait prendre le volant. Juste pour me montrer comment on conduit (j'ai conduit déjà un paquet d'heures en cours ais c'était il y a deux ans, j'ait totalement tout oublié). Après maints calages et multitudes de soubresaut incontrôlés, j'ai réussi à reprendre un peu la voiture en main. Là, nous avons à nouveau échangé, et il m'a ramener à Monaco, chez moi, avant de reprendre la route pour rentrer chez lui.

Dans l'après-midi il m'a demandé : "est-ce qué tou es mon mec ou pas?"... J'crois bien qu'ouais! So Romantic 4!


Mercredi 10 octobre 2012 à 1:58

 C'est un étudiant infirmier de 24 ans, portant un nom improbable que l'on diminuera par Alex. C'est un italien parlant bien le français, vivant à Vintimille, étudiant à San Remo et qui passe ses concours à Gênes. C'est un mec avec un beau regard, peut-être avec un peu trop d'embonpoint mais qui a quelque chose de particulier. Une assurance peut-être. Il n'hésite pas, il me veut et il compte bien m'avoir.

On mange au McDo, on aurait pu mieux trouver pour un premier rendez-vous, mais bon, nous sommes étudiants, nous sommes fauchés. On a fait connaissance autour d'un BigMac plein d'oignons et de sauce Potatoes pleines d'herbes. On pue de la gueule...

Nous marchons au bord de la plage du Larvotto. On arrive au bout, on s'installe sur le muret pour une vue magnifique de Monaco illuminé dans la nuit. On parle beaucoup, on rit aussi, puis il me touche les mains, m'embrasse. Oui, il m'embrasse, on s'embrasse même. endant plus d'une heure et demie on alterne papouille et câlinou comme de adolescents boutonneux pleins d'hormones. 

Là, on s'allonge dans le sable, il me dit qu'il a travailler au Sporting et que d'après la lumière qu'il voit allumé, il va y avoir un feu d'artifice (c'est très courant à Monaco, les gens commandent des feux d'artifice pour les soirées, les mariages, les demandes, les anniversaires les jours pairs...). En général ces feux d'artifices sont assez petits, juste pour faire leur petit effet. Mais là... 

Et PaaaaaaaaaFFFFFFFF! Nous éclatent à la gueule des milliers de photons de toutes longueurs d'onde (des lumières de toutes les couleurs pour les littéraires), un des plus beau feu d'artifice que j'ai pu voir. Et j'en ai vu un paquet!!

Allongés dans le sable, ma tête sur son torse, nous regardons le ciel, émerveillé. C'est romantique, et rebelotte on s'embrasse, encore et encore.

On quitte la plage. Les policiers monégasques nous arrêtent pour un contrôle d'identité. On flippe, on se demande, comme toujours quand on est confronté à la police, si on a pas de la drogue sur nous, alors même que l'on ne fume même plus de de tabac depuis un mois. On se demande aussi s'ils savent, pour le carambar que j'avais volé à Tesco à Oxford quand j'avais 16 ans. Ouf! Ils n'ont rien sur nous. On s'en va.

On marche sur le port, devant les Yachts de luxe. Le port est bien terne au mois d'Octobre, il semble vide en comparaison à l'été. Ca reste romantique. On marche.

On s'arrête dans un bar où il m'offre un verre de Martini Blanc. Nous parlons, encore et encore.

Je le suis dans le parking et découvre le carrosse qui est censé me ramené chez moi (une Fiat plus vieille que ma grande-mère, dans un état pitoyable, il m'explique que c'est celle de sa mère... mytho!!)

La "voiture-poubelle" s'arrête devant chez moi, il m'embrasse, je l'embrasse, on s'embrasse, on a 12 ans, et on roule une pelle pour la première fois de notre vie, on a envie que ça dure des heures mais on décide quand même qu'il faut rentrer.

Sexuellement frustrés nous rentrons chacun chez nous. On se verra demain.

Bien entendu si cette soirée fût un peu magique, il n'en ai pas moins très probable que je vous parle de cet Alessio en mauvais terme dans quelques
 semaines, vu comme je suis sentimentalement lunatique. En attendant il a réussit à me planter dans la conversation sur la plage : "Pas bésoin dé rrrrégarrrrrder les étoiles, j'en ai oune qui brrrrille à côté dé moi!" Profondément culcul, mais avec l'accent Italien bêtement romantique. Le genre de choses
 tellement ridicule que personne n'ose les dire alors qu'on rêve tous des les entendre xD

J'écris, j'me couche, je dors, vous lisez,
 vous adorez, vous reviendrez.
Baisers!
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Dimanche 7 octobre 2012 à 16:55

Un bon petit plat facile à faire et super bon, made in moi!

Petit plat épicé pour étudiant pauvre:

Ingrédients:

-Du riz pour 4 personnes
-Une petite boîte de 150g de maïs en conserve
-Une petite boîte de150g de pousse de haricots Mungo (pousses de soja) en conserve
-Deux oignons
-125g de lardons fumés
-20 cl de crème fraîche semi-épaisse
-Du curry
-Du curcuma (facultatif)
-Du piment de Cayenne (facultatif)
-Sel, poivre
-1 càs d'huile d'olive.

Recette:

-Faire bouillir de l'eau dans une casserole et y cuire le riz.
-Faire revenir à feu vif dans une grande poêle, l'huile d'olive, les lardons et les oignons émincés.
-Ajouter le riz cuit et baisser le feu, mélanger.
-Ajouter le maïs et les pousses de haricots mungo.
-Ajouter la crème, le sel, le poivre et le curry. Si vous aimez les plats épicés vous pouvez rajouter une demi càc de Curcuma et un peu de piment de Cayenne (attention c'est très fort le piment de cayenne)
-Touiller bien jusqu'à ce que la crème se soit bien épaissie et servez!

Et voilà ce que ça donne!!

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Dimanche 7 octobre 2012 à 1:07

 Bombardement n°1: Ne nous laissons pas faire!


 
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