Lundi 1er octobre 2012 à 14:52

http://nurse-tony.cowblog.fr/images/168834101509770141141271304091697n.jpg
 Quel nuit de merde! Le syndrome du "réveil qui a pas sonné" vous connaissez? En gros, tellement peur de pas me réveiller, que je me suis réveillé toutes les demi-heures en flippant et en me disant que le réveil n'a as sonné et que je suis super en retard!

Ce syndrome n'est d'ordinaire pas particulièrement développé chez moi, j'ai même une fâcheuse tendance à arriver chaque jour en retard en cours (pas plus de 5 à 10 min, je suis pas un délinquant non plus). Mais la conjoncture actuelle de ma vie veut que je sois en stage dans un service de spécialités chirurgicales avec pas moins de 5 spécialités différentes (ORL, Maxillo-Faciale, Ophtalmologie, Gynécologie et Urologie) sans compter les hébergements pour le service d'orthopédie, de maternité et même de chirurgie viscérale. Autant dire que c'est pas un service facile, une sorte de bête noire de l'hôpital, où les professionnels sont très pressés et n'ont qu'une envie c'est qu'on leur foute la paix avec de nos questions merdeuses de petits étudiants merdeux. En gros, je suis Ancel ou Grettel, et j'avais le choix entre le splendide Château de la Belle au Bois Dormant (dormir!, je veux dormiiiiir!!) et la maison toute pourrave de la sorcière salope. J'ai choisi le château de la sorcière, mais on va dire que j'ai quand même ramené le décorateur.

Arriver en retard serait donc une idée qui plairait sans problème aux plus masochistes d'entre nous, dont malheureusement, je ne fais pas partie. Donc, tellement peur de pas me réveiller à 5h du matin quand le réveil doit sonner que le syndrome maudit s'est déclenché.

Ce service, bien que pas évident, m'offre cependant de super possibilités d'apprentissage sur énormément de pathologies différentes et d'actes divers. Ce matin j'ai piqué un bilan (fait une prise de sang) sur un patient aux veines roulantes et invisibles et ce, avec succès. J'ai aussi fait quelques pansements, une entrée et un retour de bloc, bref j'commence à rouler en solo ce qui n'a pas paru déplaire aux infirmières puisque l'une d'entre elle m'a félicité pour l'autonomie dont je fais preuve.

Un compliment comme ça il faut le saisir et ne plus le lâcher, parce que vu comme il est mentalement dur d'être élève infirmier, cela peut permettre de se raccrocher quand on vient à chuter.

Au fait, bourde du matin, j'ai soutenu avec sérieux à une infirmière qu'un patient était un SDF, son état buccal désastreux, son haleine pire que nauséabonde ayant aiguillé mon idée.... Et bah j'suis un boulet, parce que c'est un riche agent de recrutement dans le football. Faut croire qu'y en a qui savent pas se laver.

Dimanche 30 septembre 2012 à 16:17

 
http://nurse-tony.cowblog.fr/images/171952493.jpgOh pétard, j'ai retrouvé une photo de ce truc que j'avais fait un après-midi avec une copine quand j'avais 13 ans. J'avais vraiment de drôles d'occupations!!

Paraît qu'on l'avait appelée Ilania la p'tite ponette! Tant d'idées saugrenues!

Dimanche 30 septembre 2012 à 14:18

http://nurse-tony.cowblog.fr/images/IMG0077-copie-1.jpg
J'ai rencontré M.D il y a de ça 3 semaines et j'ai tout de suite accroché. Il est séduisant, âgé de 26 ans, brillant et travailleur. En gros tout ce que j'aime. Donc j'apprécie certes depuis quelques semaines, ces moments que l'on partage. Mais n'y a-t-il pas soucis qui se pose quand au bout de 3 semaines, j'ai déjà les clés de chez lui, et qu'il me saoule déjà parce qu'il regarde trop la télé et qu'il ne répond pas à mes questions quand je lui parle?


Impression d'être devant une sorte de mur affectif qui finalement couvre ce personnage peut-être sans relief. J'ai du mal à creuser, alors j'fous la merde, pour voir la réaction. J'dis que je suis de mauvais poil et que j'ai envie d'être seul, et puis j'm'excuse, j'lui fais un plan foireux pour une soirée cinéma alors que j'ai qu'une envie c'est de traîner tout seul à la maison. Suis-je vraiment taré? 


Cela dit, après un an d' errance célibataire, je commence à penser que le couple ne me convient pas. Je n'ai plus l'enthousiasme de mon adolescence, je suis devenu méfiant, vite agacé, finalement j'aime bien ma vie de célibataire où j'ai pas obligation d'aller rendre des comptes. Les vers qui font rimer vie de couple et responsabilités m'insupportent, j'ai déjà du mal à prendre mes propres responsabilités et à mener ma vie correctement.


En gros je suis dans le flou entre l'envie que j'ai de vivre ma vie seul et tranquille, de façon à la fois insouciante et carriériste, et mon besoin d'affection, de tendresse et de sexe. Va encore falloir réfléchir, laisser faire les choses, on verra dans quelques semaines si j'suis toujours dans cet état d'esprit qui peut rapidement conduire à l'Enfer sur terre.
 

Dimanche 30 septembre 2012 à 11:57

 Quand bien même l'âge d'or du blog est passé depuis déjà quelques années et que les temps où Cowblog donnait dans le c0wb0ys, avec ses milliers de visiteurs quotidiens sont bien loin,  il n'est pas un jour sans que le besoin d'écrire ne me titille sournoisement comme une tique suceuse de sang sur un chien de prairie mal rassasié et pas assez rassasiant au goût de certains. Mes précédents essais scripturaux sont multiples et anciens, et tous morts à plus ou moins long terme. Les succès de certains d'entre eux avaient rejoint les "top des charts" de certaines plateformes d'hébergement bloggesque, à l'époque où la lutte contre les "blog boosters" était un véritable problème de société. Bien loin ces temps lointains me dirait vous.


Tant et si loin que c'est avec un désespoir certain que j'ai laissé tomber l'idée de retrouver les noms de mes anciens blogs. Tant pistemps et pistant de pisse a coulé sous les ponts depuis ces temps où j'étais tant tenté par les tantras salaces d'un milieu 
gay lyonnais rendu dangereux et glauque à souhait par les drogues, les droguées, les drogants et les drogueurs qui y circulent. L'art de la drague passé maître de la pègre drogustriellement perdue dans les déboires de nos amis les gones.



Quittant cette antre lyonnaise du mal baisant et du mal baisé qui m'ont bien baisé, j'ai trouvé la lettre P en capitale suivie de ces quatres autres lettres du rêve à la française : la ville lumière, la ville du jambon-beurre et du steak tartare, la ville de la culture et de la déculture, la ville où les arcs triomphent et où les tours sont Ffels. Quel ennui! Quel grouillant tableau de boring-things, capable de vous faire vomir votre 4h tant vous savez que la 56 cuillère de Nutella était celle de trop. Cela revient à manger un cervelle d'agneau poêlée: on aime le goût mais on répugne l'idée de l'avaler. Finalement Paris c'est j'adore et je déteste, c'est j'aime et je hais, c'est j'affectionne et je sens la perdition.  

Tout ça pour arriver dans la ville/pays, ce fameux rocher sous le joug des Grimaldi et d'une certaine Princesse Grace, qui offre un si magnifique panorama d'espérance et d'élégance. Monaco sera mon bastion de septembre 2011 à juin 2014, le temps que je termine mes études d'infirmiers et que je devienne meilleur que Nurse Jackie, au moins dans la gestion de ma prise de vicodine pluri-quotidienne.
http://nurse-tony.cowblog.fr/images/IMG0010.jpg Me voilà donc de retour dans un pays virtuel où personne assurément n'a souvenir de moi, mais allez- y, buvez, car ceci est mon sang, le sang de notre Alliance, versé pour votre multitude et pour le pardon des pêchés que je vous conterais bientôt. Buvez en jusqu'à l'ivresse car je vais bien vous bourrer la gueule. 

<< Page précédente | 3 | 4 | 5 | 6 | Page suivante >>

Créer un podcast