Quand bien même l'âge d'or du blog est passé depuis déjà quelques années et que les temps où Cowblog donnait dans le c0wb0ys, avec ses milliers de visiteurs quotidiens sont bien loin,  il n'est pas un jour sans que le besoin d'écrire ne me titille sournoisement comme une tique suceuse de sang sur un chien de prairie mal rassasié et pas assez rassasiant au goût de certains. Mes précédents essais scripturaux sont multiples et anciens, et tous morts à plus ou moins long terme. Les succès de certains d'entre eux avaient rejoint les "top des charts" de certaines plateformes d'hébergement bloggesque, à l'époque où la lutte contre les "blog boosters" était un véritable problème de société. Bien loin ces temps lointains me dirait vous.


Tant et si loin que c'est avec un désespoir certain que j'ai laissé tomber l'idée de retrouver les noms de mes anciens blogs. Tant pistemps et pistant de pisse a coulé sous les ponts depuis ces temps où j'étais tant tenté par les tantras salaces d'un milieu 
gay lyonnais rendu dangereux et glauque à souhait par les drogues, les droguées, les drogants et les drogueurs qui y circulent. L'art de la drague passé maître de la pègre drogustriellement perdue dans les déboires de nos amis les gones.



Quittant cette antre lyonnaise du mal baisant et du mal baisé qui m'ont bien baisé, j'ai trouvé la lettre P en capitale suivie de ces quatres autres lettres du rêve à la française : la ville lumière, la ville du jambon-beurre et du steak tartare, la ville de la culture et de la déculture, la ville où les arcs triomphent et où les tours sont Ffels. Quel ennui! Quel grouillant tableau de boring-things, capable de vous faire vomir votre 4h tant vous savez que la 56 cuillère de Nutella était celle de trop. Cela revient à manger un cervelle d'agneau poêlée: on aime le goût mais on répugne l'idée de l'avaler. Finalement Paris c'est j'adore et je déteste, c'est j'aime et je hais, c'est j'affectionne et je sens la perdition.  

Tout ça pour arriver dans la ville/pays, ce fameux rocher sous le joug des Grimaldi et d'une certaine Princesse Grace, qui offre un si magnifique panorama d'espérance et d'élégance. Monaco sera mon bastion de septembre 2011 à juin 2014, le temps que je termine mes études d'infirmiers et que je devienne meilleur que Nurse Jackie, au moins dans la gestion de ma prise de vicodine pluri-quotidienne.
http://nurse-tony.cowblog.fr/images/IMG0010.jpg Me voilà donc de retour dans un pays virtuel où personne assurément n'a souvenir de moi, mais allez- y, buvez, car ceci est mon sang, le sang de notre Alliance, versé pour votre multitude et pour le pardon des pêchés que je vous conterais bientôt. Buvez en jusqu'à l'ivresse car je vais bien vous bourrer la gueule.